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28 octobre 2012

Les cons ça ose tout...

Résumé des épisodes précédents : Les séducteurs usent d'une technique souvent imparable pour attirer leur proie ; la technique dite du « fuis-moi, je te suis ». Mais le chasseur en quête de proies a plus d'un tour dans son sac...

On découvre parfois des choses étonnantes lorsque l'on parcourt les profils des filles des sites de rencontres.
À la case : « Je craque pour : », nombre de mes homologues célibataires féminines écrivent : « Les hommes qui ont confiance en eux ».

Ah... ben voilà autre chose...


2. La confiance en soi ou l’arrogance sublimée...


J'avoue que cette réponse récurrente me laisse perplexe. J'ai peut être une vision déformée de ce qu'est la confiance chez un mââââle, mais moi quand je pense à un mec qui a confiance en lui, j'imagine tout de suite un type arrogant, pédant ou suffisant.
Certes, tous les hommes qui ont confiance en eux ne sont pas nécessairement arrogants. En revanche, la réciproque est vraie : la plupart des gros cons ont confiance en eux. Il faut parfois se fier aux apparences...


D'où la prise de risque à se laisser séduire par un mec sûr de lui.



Cela vient probablement de l'image faussée que nous avons des gens du sexe opposé et de celle que nous avons des gens du même sexe :

- les femmes imaginent qu'un mec qui a confiance en lui, c'est un mec viril, un brin macho, responsable, sur qui on peut compter, voire (futur) bon père de famille.





- les hommes, probablement plus réalistes (mais aussi, soyons honnêtes, un peu jaloux de la concurrence que leur font les mecs sûrs d'eux), voient en eux une sorte de prédateur hautain, condescendant et très souvent misogyne.

La réalité se situe probablement entre ces deux visions.
Bon il ne faut pas tomber non plus dans l'excès inverse en trouvant sexy un type qui s'excuse tout le temps, tremble comme une feuille dès qu'une fille lui adresse la parole ou est incapable de prendre la moindre décision. Un minable n'est pas non plus franchement attirant...




Comme avec le « fuis-moi, je te suis », afficher un excès de confiance en matière de séduction pourtant, ça fonctionne !
J'ai presque envie de dire que plus c'est exagéré, plus ça marche. Bien sûr toutes les filles répondront que « non bien sûr, elles ne supportent pas les types pédants et qui s'écoutent parler ». Et pourtant, c'est justement de cette confiance tellement valorisée dont il s'agit là.
Car l'absence de ce sacro-saint excès de confiance (je n’ai pas dit le manque de confiance non plus) incite en général le mec concerné à jouer sur d'autres atouts, à être plus à l'écoute, plus sympa, plus souriant. Ce qui n'est pas plus mal non ?

Un ami m'avait dit un jour : « Prends les gens pour des cons, tu auras toujours une bonne surprise ».
Ça doit être ça au fond la technique des plus grands séducteurs masculins.




Vous avez remarqué qu'ici je ne parle pas de séductrice...
Ben oui, vous avez déjà vu une femme qui ait confiance en elle ? Non.
Ou alors très rarement.
D'ailleurs ce n'est pas très étonnant. Quand j'étais petit, les garçons s'identifiaient à des super-héros comme Superman, Batman ou Spiderman et jouaient avec des G.I. Joe. Autant de « modèles » masculins qui ne manquent pas de confiance en eux.


Les petites filles, on leur offre l'autre cruche de Barbie. Même sous la forme d'une poupée inanimée, les fabricants arrivent à lui donner un air tartignole dans la piscine de son camping-car avec son bellâtre blondinet à côté. Pas étonnant que les futures femmes qu'elles deviendront n'aient aucune confiance en elles !



Peut-être est-ce parce que beaucoup de femmes savent qu'elles sont des chieuses (sans misogynie aucune), qu'elles se disent inconsciemment qu'elles auront plus de chances d'être acceptées par un gros con alors qu’en réalité si les hommes acceptent les chieuses, c'est juste parce qu'ils n'ont pas d'autre choix ! (là je vais me faire engueuler :-) )

Mais revenons à nos hommes qui affichent une confiance en eux inoxydable.
On est donc à nouveau face à une « technique de drague » qui fonctionne à merveille mais qui reste totalement superflue.
Et qui, au final risque, mesdemoiselles, de vous faire tomber sous le charme d'un insupportable con qui n'hésitera d'ailleurs pas à se servir de cette confiance pour vous imposer le fameux « Suis-moi, je te fuis ». CQFD (cf. mon post précédent).


3. Le mystère ou le masque de la connerie...



Passons à une 3e méthode, essentiellement masculine et dont raffolent les femmes ce qu'elles regrettent pourtant souvent amèrement ensuite : l'homme se doit d'être mystérieux... Ahhhh le mystère !

Il paraît qu'un homme mystérieux, ça aiguise la curiosité et que ça donne envie à la demoiselle d'en savoir plus. Il faudrait donc pour plaire à ces dames rester silencieux, en dodelinant de la tête avec un regard bovin d'une connerie insondable façon Steven Seagall...



Le risque c'est de ne pas distinguer immédiatement le mec qui ne dit pas grand chose parce qu'il est caché derrière son masque de mystère, de celui qui ne dit pas grand chose parce qu'il a un Q.I. de bulot !

De toute façon, au bout de 3 semaines avec Fantômas, vous finirez bien par le connaître cet homme mystérieux...
Et par vous rendre compte que finalement il n’a rien d’exceptionnel : lui aussi il a des problèmes de boulot, il prend des nouvelles de sa maman une fois par semaine, il regarde la Ligue des Champions sur son écran plat avec ses potes après avoir commandé une pizza 4 fromages et il fait caca comme tout le monde !


 Les femmes ont l'avantage d'être intrinsèquement bien plus mystérieuses pour beaucoup d'hommes, ne serait-ce que parce que les parties dissimulées de leur corps suscitent la curiosité de ces derniers.




Elles n'ont donc pas besoin d'être muettes comme des carpes pour susciter l'envie. Mais en se livrant plus, elles sont aussi sûrement plus exposées que les hommes aux prédateurs soi-disant "mystérieux"...
C'est ça en fait le mystère dont usent et abusent les "bons" dragueurs : provoquer une asymétrie d'informations entre eux et leur cible pour mieux s'assurer de la ferrer...

On commence donc à avoir un portrait robot du séducteur idéal (j'avoue c'est assez partial, je n'aime pas tous ces faux-semblants) : sûr de lui, faussement mystérieux et prêt à vous faire souffrir une fois que vous serez accroc !

 
 
Mais ce n'est pas tout : pour que l'innocente victime tombe amoureuse, le séducteur doit aussi savoir parfaitement mentir sur son passé...


(à suivre...)

22 octobre 2012

Je t'aime, moi non plus...

Résumé des épisodes précédents : Les filles cherchent le Prince charmant, les garçons cherchent la Princesse de leurs rêves mais les uns et les autres se retrouvent hélas bien plus souvent attirés par des cons...

Mon expérience de célibataire m'a permis d'identifier certaines raisons à ce triste état de fait.
La séduction est un jeu. Et comme dans tous les jeux, il y a des bons et des mauvais joueurs, des tricheurs, des malins, des plumés, des chanceux,...
J'ai toujours pensé (sûrement à tort...) que la séduction ne devait pas s'embarrasser de stratégie.
En fait, si.

Le taux de succès dans la séduction est en fait proportionnel à la dose de stratégie que l'on applique, elle même positivement corrélée à la méchanceté ou à la perversité du séducteur ou de la séductrice concerné.
Lorsque l'on a affaire à deux stratèges, soit la séduction capote (sans mauvais jeu de mots !), soit deux connards se retrouvent ensemble ce qui nous donne un duo de connards qui fera des étincelles.

Mais le plus souvent, nous avons affaire à un joueur chevronné et à une innocente victime qui tombera connement amoureuse et se fera baiser (au sens propre comme au figuré). C'est mathématique.

Hypothèses :
Si :
1) Connard = perversité + narcissisme + égoïsme
2) Stratégie = connard
Alors :
(Stratégie)2 = Connard x Connard

Et si stratégie > naïveté

alors indifférence > attachement
= plan cul
d'où => Connard > innocente victime
= souffrance

(comptez sur un pote pour le ramassage à la petite cuillère).



Pour illustrer cela, j'ai eu l'occasion de tester (parfois à mon corps défendant) plusieurs points de stratégie couramment utilisés en matière de séduction et qui engendrent fréquemment des désastres et des vraies déconvenues par rapport à l'image du Prince benêt (mais au moins inoffensif) ou de la gentille Princesse des contes.

1) Fuis-moi, je te suis, suis-moi je te fuis...

Fréquence : très élevée
Niveau de connerie : très élevée
Chances de succès : fortes
Dommages causés : maximum

Le contexte : c'est la stratégie la plus couramment utilisée dans la plupart des plans drague. Il faut la mettre en place dès le début de la séduction et l'appliquer en général jusqu'à ce que l'autre soit devenu accroc et/ou névrosé/désespéré puisque c'est le but recherché.

Le principe : Sur le papier, ça paraît être une stratégie complètement conne...
Qui s'accrocherait à une personne qui fait exprès de ne pas vous rappeler, de se montrer distante, de vous balancer des piques de temps à autre, de faire genre celle qui a toujours mieux à faire que de s'intéresser à vous, voire d'en draguer un autre sous votre nez pour vous rendre jaloux ?
Faut tomber sur une
« proie » un peu maso non ?
À moins que ce soit un exercice pour tester sa capacité de résistance à la connerie du séducteur en parvenant à un contrôle de soi total...



Au fond, le principe du « fuis-moi, je te suis » c'est de se dire que parce qu'on a envie d'être avec quelqu'un, il faut être le moins souvent possible avec lui, parce qu'on a envie qu'il soit proche, vouloir être loin ou à l'inverse vouloir être proche de quelqu'un parce qu'il s'éloigne ou qu'il ne semble pas vouloir être avec vous
(si vous avez décroché, relisez ce paragraphe lentement à haute voix).

C'est vraiment le sommet de la pyramide de la connerie humaine.
Mais le pire, c'est que bien souvent ça marche... lorsque des connasses (ou des connards, ne soyons pas sexistes) sans foi ni loi, vous l'imposent.
 

Vous l'aurez compris, je n'aime pas cette stratégie malsaine.
Pourquoi tant de gens en sont-ils adeptes ?
Existe t-il une preuve que la stratégie inverse (celle qui consiste à être plutôt attiré par des personnes dont l'intérêt est réciproque) ne fonctionne pas ?
Non... Alors pourquoi s'emmerder avec celle-là ?

Je pense qu'elle se met en place lorsqu'il y a moins d'attirance (ou encore moins d'amour) que

- de narcissisme de la part du fuyant
- de dépendance affective de la part du suiveur.

Les symptômes : j'ai, il est vrai, fait parfois les frais de cette technique.

Étape 1, on nie l'évidence.
-
« Si elle ne me donne plus de nouvelles, c'est qu'elle doit être très occupée ou qu'il lui est arrivée une tuile » ou « J'avais plus de batteries sur mon portable entre 14h12 et 15h48. Je suis sûr qu'elle a dû essayer de m'appele
r à ce moment-là et que j'ai raté son appel ».

Étape 2, on se tourmente.
-
«
Mais pourquoi est-ce qu'elle ne répond pas à mes SMS ? ».
Le rapport de force est en place. Les doutes s'installent.
Si moi je crève d'envie de recevoir un mail, un coup de fil ou un texto de sa part, il devrait en être de même pour elle, non ?

Étape 3, on se refuse tout contact mais on la cherche partout ; de fait, on essaie maladroitement d'appliquer la même stratégie du
«
fuis-moi, je te suis » même si on y est opposé.
-
«
Si je lui envoie un message, elle va croire (savoir) que je suis accroc. Pas question de passer pour un toutou qui lui colle au cul ».
Mais on se rue sur son profil Facebook, on y dissèque son actualité, ses nouveaux amis, on interprète chacun de ses statuts mystérieux...

Étape 4 : on se fait une raison pour pas la regretter au cas où elle ne rappellerai jamais.
-
« C'est qu'une conne ! ». « De toutes façons, elle était pas faite pour moi, on se serait jamais entendus ». «
Elle faisait une moue de dégoût à chaque fois que je m'allumais une clope et puis on n'avait rien à se dire ».


Étape 5 : on est triste et on ne comprend pas. Passé la colère, c'est l'abattement et la nostalgie de la première rencontre ou des premiers jours qui l'emportent.
-
«
Je suis dégouté. Elle avait l'air d'être une fille bien. On avait eu un bon feeling lorsque l'on s'est rencontrés... ».
Notez bien : cette étape est importante, car c'est là qu'on devient accroc et que la séductrice ou le séducteur gagne la partie.

Étape 6 : on craque. On renvoie un message, on rappelle, en étant tout gentil, comme si on avait déjà pardonné au séducteur sans pitié de nous avoir fait souffrir. L'affaire est entendue, on est ferré et désormais prêt à morfler sans limites.


La solution : Si on ne veut pas subir ce genre de stratégie imbécile, il n'y a pas 36 solutions : fuir pour de bon !
En envoyant un petit message au passage du genre :
-
«
Tu ne me donnes plus de nouvelles ? Pas grave pauv'con, je t'ai pas attendu ».

Si si, je vous assure que c'est possible et que ça fait du bien.


Mais le bon séducteur doit savoir aussi être mystérieux et plein de confiance en son pouvoir de séduction...

(à suivre...)

14 octobre 2012

Il était une fois...

À quoi ressemble la femme ou l'homme idéal ?
Au début de mon célibat, je ne m'étais pas posé la question franchement.

Jusqu'à ce que je me rende compte que la plupart des filles des sites de rencontres recherchaient le
« Prince charmant » - mais toujours en prenant soin de bien préciser, comme une incantation pour chasser le mauvais œil - "Mais ça fait longtemps que je ne crois plus aux contes de fées" (ou sa version humoristique tellement rabâchée sur des dizaines de profils de ces demoiselles sur les sites de rencontres qu'elle en devient d'une affligeante banalité) : « Mais il n'existe qu'en paquet de douze au rayon biscuits de mon Franprix ».





Moi je pensais qu'il fallait plutôt que je me trouve la fille qui convenait à mes goûts plutôt qu'une Princesse de conte de fées.
Mais puisque la plupart des filles semblaient faire référence à ces fameux contes, je me suis rafraîchi la mémoire en révisant mes classiques Disney :

Sois belle et nettoie !


De fait, Blanche-Neige est tout de même avant tout une boniche nympho, hyper contente de passer le balai et de préparer à bouffer en chantonnant ou de raconter ses fantasmes sexuels à des vieux nains libidineux avec qui elle ne baise même pas (à ma connaissance) au coin du feu.



Alors je me suis dit que les filles que je rencontrais devaient se remémorer ces contes (l'oeil humide d'abord), non pas en s'identifiant à l'héroïne mais en rêvant (la culotte humide cette fois), du fameux Prince.

Je me suis donc repenché sur le cas précédent : si les 7 vieillards n'étaient qu'un amuse-bouche pour la brune livide aux manches bleues bouffantes, elle finit quand même par se faire kidnapper par un bellâtre blondinet nécrophile, suffisamment givré pour aller embrasser une demi-morte que les 7 gugusses malsains ont foutu dans un cercueil de verre pour mieux la voir pourrir sous un arbre.
Et elle est suffisamment con pour les remercier en se réveillant avant de suivre l'autre abruti sur son cheval blanc sans même avoir changé de robe ou de sous-vêtements.
Elle : sale et bonne à faire le ménage.
Lui : cœur d'artichaut dérangé du bulbe et désespéré au point de vouloir se taper un cadavre.

Bon. J'avais pas dû choisir le bon conte...
La référence absolue du couple idéal dans l'inconscient collectif universel ne pouvait pas être ce duo de dégénérés.

J'en ai donc visionné d'autres pour avoir un échantillon représentatif :

- Cendrillon elle aussi, son truc, c'est la serpillère, les escarpins et les belles bagnoles (ou les beaux carrosses mais ça revient au même).



D'ailleurs, Christian Louboutin, le chausseur attitré des bobos parisiennes, ne nous a t-il pas gratifié récemment d'un modèle (moche) dédié à la madone des carrelages à lessiver ?
Vénale et bonne à faire le ménage là encore.

Je vous passe rapidement en revue les autres cas :

- Jasmine, l'oisive petite brunette qui s'emmerde avec un tigre dans un palais d'Orient, Tanguy au féminin qui vit avec son vieux père gras et idiot et qui se pâme devant Aladdin, un voleur d'agrumes affublé d'un chimpanzé.

- Belle, la paysanne qui lit des livres, atteinte du syndrome de Stockholm façon Natascha Kampusch, qui finit par tomber amoureuse de la brute hideuse et colérique qui la séquestre (mais qui a quand même un cœur tendre sous sa fourrure de Bête).

- ou Ariel, la rousse qui sent le poisson et qui échange sa voix mélodieuse de petite sirène contre une paire de cuisses pour séduire un prince marin qui navigue sans but sur un vieux rafiot en bois.

À croire que la Princesse idéale doit avoir de belles gambettes, savoir faire le ménage et être capable de s'éprendre d'un bad boy bon à rien ou d'une brute poilue ou d'un marin benêt plein aux as qui n'a jamais réussi à participer à la Coupe de l'America...

J'aurai voulu être un connard...


Bref, vous l'aurez compris, ce flash-back dans mon enfance avait renforcé ma conviction que les vraies Princesses, c'etait pas ma tasse de thé.

 


Sans compter qu'on doit atrocement se faire chier dans la tourelle d'un château (fusse-t-il celui de la Belle au Bois Dormant) et que se déplacer à deux sur un cheval, même dans une verte vallée, ça doit faire mal au cul.

Comme j'ai du respect pour la gente féminine, j'ai renoncé à l'acquisition d'un château, je me déplace en métro et je passe le balai moi même en écoutant "France Info".

Malgré tout, le mystère s'était épaissi autour des raisons de l'attirance des femmes modernes pour cette icône enfouie dans leur mémoire enfantine.

 C'est quand même étonnant de voir que de toutes les belles choses qu'on nous raconte quand on est enfant, on arrive à se faire à l'idée que ni le Père-Noël, ni la petite souris, ni les cloches de Pâques ne sont vraies, mais qu'en revanche, on ne résout pas à l'idée que les Princesses et les Princes charmants, c'est de la connerie en barre.

Bref, je ne sais pas si ce sont les ravages des heures passées devant des dessins animés de Disney, mais j'avais en effet constaté que les filles ont un don particulier pour s'amouracher de connards. On est tous le connard (ou la connasse) d'un autre me direz-vous... Probablement.

 

Combien de fois ai-je vu débarquer des copines roulées par l'un de ces pervers narcissiques ?

Il devait bien y avoir une raison à cette attirance en dehors du décervelage bien orchestré de l'oncle Walt.

 (à suivre...)

7 octobre 2012

L'étoile de mer (épisode 5)

Résumé des épisodes précédents : Elle avait faim. Elle avait froid. Elle me prenait pour une pizza. Une pizza bien cuite, une étoile de mer gluante à l'haleine fromagère, une moule morte... Tous les ingrédients étaient réunis pour un festin royal !

Donc, elle n'aimait pas les cunis mais n'avait pas cru bon de me le dire avant que je cuise sous ma couette...
Confronté à une situation de ce genre, il n'y a que 3 solutions envisageables :

a) Suivre son envie et lui dire :
« Ah... ben moi, contrairement à toi, j'aime bien les préliminaires ! »,
b) Suivre son instinct et lui dire :
«
Tiens ! Ramasse ton pyjama de mamie et casse-toi ! »,
c) Suivre sa morale et lui dire :
«
Ah, je ne savais pas... De quoi tu as envie alors ? ».

Un commentaire anonyme d'un épisode précédent qui avait senti venir la suite avait suggéré la solution b. Mon manque d'expérience des situations de crise m'a laissé penser qu'en choisissant c, j'aurai peut être droit à a.

Évidemment, l'étoile de mer était une catastrophe d'une branche à l'autre. Adieu veaux, vaches, cochonnes et bille métallique au bout de mon manche...




Elle a chuinté :
-
«
Moi che fait pas la première fois pour pas paffer pour une falope ».
J'ai failli rire.
-
«
Mais fais moi yamou'... » a t-elle ajouté.
J'ai failli pleurer.

J'ai sorti une capote et je lui ai dit :
-
«
J'imagine que tu ne sais pas me la mettre ? »
Elle a fait
«
Non » de la tête comme les petits chiens mobiles en mousse sur la plage arrière des voitures de beauf'.
J'ai failli lui dire qu'elle était conne mais elle aurait pleuré et j'aurai ri... Et puis, malgré tout, je reste un pacifiste.



Comme l'étoile de mer, elle était impropre à la consommation...

L'imperméable enfilé, je pouvais aller à la pêche à la moule si vous me permettez ce jeu de mots vaseux... (il est vrai que l'on baigne dans la faune marine depuis 1 mois).

Alors V s'est déchaînée...
En grondant, en gémissant, en hurlant, en réveillant tout mon immeuble, elle m'a attrapé par le bassin en position du missionnaire pour m'imprimer elle même un rythme de lapin de garenne. Vous voyez les vibrations d'un marteau-piqueur ? Pareil.



Après seulement 2-3 minutes, elle s'est mise à pousser des cris de hibou et son corps s'est mis à trembler comme une feuille.

L'étoile de mer avait visiblement joui... Moi pas. Elle m'a alors repoussé violemment en arrière en poussant un
«
Aahhhhhh... » de satisfaction. Pourquoi ai-je pensé à cet instant à un gros porc bavarois à la fête de la bière de Munich qui vient tout juste de finir sa pinte de mousse avec satisfaction et s'apprête à roter ?

Elle gisait maintenant dans les draps défaits, les yeux mi-clos, à savourer le plaisir qu'elle venait d'éprouver, complètement indifférente à ce que j'avais bien pu ressentir. Hallucinant...




Je me suis levé sans un mot et je suis allé jeter le préservatif usagé à la poubelle. Temps du trajet aller-retour : 20 secondes max. À mon retour dans la chambre, l'étoile de mer ronflait.

Elle aurait pu au moins me livrer sa recette pour s'endormir aussi vite ! C'était tentant de la réveiller et puis je me suis dit qu'elle était finalement moins pénible (même en ronflant) endormie qu'éveillée.

 


Le lendemain, j'ai fait le mec qui n'aime pas qu'on lui parle au réveil. Elle a bu un café en silence et elle est partie en même temps que moi à 8h30 du matin vu que j'allais au boulot. Sur le chemin du métro, elle m'a dit :

- « Ché paché une très bonne choirée mon chéri ».

J'ai cherché une signification éventuelle au mot
« séri ».
Mais non là ce n'était pas son chuintement.

Alors je lui ai expliqué pourquoi on ne resterait pas ensemble, pourquoi il ne fallait pas se glisser dans le lit d'un mec en pyjama, qui plus est sans s'être brossée les dents. Je lui ai fait remarquer que je n'avais pas pris mon pied et qu'elle n'avait rien vu puis qu'elle s'était endormie comme un sac en ronflant au bout de 20 secondes.

Elle s'est sentie confuse. Et dans un effort désespéré de ne pas perdre son seul mec en 5 ans, a promis pour
« la prochaine fois » la fameuse fellation au piercing.

Il n'y aurait pas de prochaine fois....

Elle a conclu dépitée :
-
«
Ah bon, ché fini ? »

Et oui, c'était fini...
J'espère au moins que mes explications auront été utiles à l'étoile de mer pour son prochain mec dans 5 ans. Je l'ai quitté sur le quai du RER. Sous la pluie.


 


(fin...)

PS : Merci à l'étoile de mer de m'avoir inspiré cette chronique. Nous sommes en quelque sorte quittes aujourd'hui !



 
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